Il était une
fable sur le bonheur européen,
Il était une
fois des gens devenus inhumains ;
Coquille de
sable sur les routes,
Coquille de
noix chargeant ses soutes.
Hospitalité
défaillante envers ceux qui sont venus ;
Etoile
filante vers l’inconnu.
Il était une
fable sur la grandeur des villes du Nord,
Il était une
fois des âmes vivantes devenues corps ;
Coquille de
sable sur les routes,
Coquille de
noix chargeant ses soutes.
Chimère de
la prairie d’ailleurs ;
Rien n’est
ici franchement meilleur.
Il était une
fable privée de sens spirituel,
Il était une
fois une belle histoire, d’espoir, cruelle ;
Coquille de
sable sur les routes,
Coquille de
noix chargeant ses soutes.
Brisée,
fendue par la tempête, ne touchera pas leur écuelle ;
Les cadavres
viennent à la surface, mais surtout pas dans nos ruelles.
Coquille de
sable coûte que coûte ;
Coquille de
noix levant ses doutes.
Chargée de
peine et de douleur,
Terre pourtant
vaste, de mille couleurs ;
Assis devant
l’écran, voilà les ventres débordants :
L’étranger,
étrange, s’éteint, tout comme les faibles inconscients.
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