L'être humain veut tout
quantifier, les trésors tant accumulés : son or, son
argent, ses effets...
L'aumône distribuée,
Les enfants qu'il a engendré, ce
vers quoi son cœur a penché,
La probabilité de réussir
dans telle affaire ou dans telle autre.
Tant occupé par les richesses
qu'il en oublie les grands bienfaits,
Qu'il s'égare de sa fonction
même, qu'il s'écarte de ce que son Seigneur lui a
sciemment attribué :
La santé, l'air qu'il respire,
la raison, le pardon de tous ses péchés...
A quoi sert le bénéfice
de tout ce monde si l'on perd l'autre ?
Aussi celui qui veut du bien commence
par être satisfait,
Continue par dire merci, poursuit en
s'inspectant lui-même, s'efforce à son acquittement, à
l'œuvre pie rétribuée,
Aspire non à la quantité
mais au repos du cœur, de l'âme, à la pleine sérénité,
à des lits de délices jonchés ;
Et celui qui a son Seigneur, qui alors
peut-il vouloir d'autre ?
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