Pourrais-je abandonner mon cœur, et
mon amour pour la survie
Éphémère,
illusoire et meurtrie par leurs corruptions,
Par leur matérialisme accru, par
leurs vaniteuses envies ?
Pourrais-je abandonner mon cœur quand
ils n'offrent que déception ?
Pourrais-je abandonner mon âme à
la solitude et l'ennui,
A la noirceur et aux ténèbres,
au repli dans l'obscurité,
A l'abandon de qui l'on aime, des
belles études et de leurs fruits,
Quand ils n'offrent là que le
drame d'une haineuse sécurité ?
Pourrais-je abandonner l'islam qui fait
mon bonheur et ma joie
Dans l'épreuve comme dans
l'aisance, avec ma famille, mes amis ?
Comment ne pas verser des larmes quand
tant s'écartent de la voie,
De la droiture vers la nuisance quand
le meilleur nous est promis ?
Qui préfèrerait un bout
de cendre plutôt qu'un bonbon ou un fruit ?
Qui dans un feu voudrait descendre
plutôt que monter où tout luit ?
Pourquoi ne veulent-ils pas comprendre,
ne méditent-ils de jour, de nuit
Sur la création belle et grande,
sur ses signes en eux et autrui ?
Pourquoi à vil prix ainsi
vendre, pourquoi détruire ce qui construit ?
Pourquoi ne pas vouloir apprendre,
accourir à ce qui instruit ?
Et pourquoi son temps gaspiller, puis
se lamenter du produit ?
Alors que n'est éparpillé
l'acte pieu pour le Dieu conduit,
Et qu'au multiple il est payé,
et au Paradis introduit.
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