Lorsque le labeur est passé, le
repos est certes possible.
Le temps s'écoule certes vite,
et l'être humain glisse doucement ;
Le terme du passage forcé, dans
cette vie n'est extensible :
Tout un chacun va trépasser, la
mort ne rate pas sa cible.
Et tout âme verra son œuvre,
ressurgiront des ossements
Les corps cassés ou reposés,
étendus ou non aux sépulcres.
La foi et la piété
sincère rendent pour sûr cette vie paisible ;
Et la bonne action ici-bas édulcore
ce qui fut amer.
Quand le soleil se lève à
l'est, à l'horizon ou sur la mer,
Pas de meilleur jour que ce jour béni
dans tout l'univers.
C'est ce jour que fut créé
l'Homme de la Main du Seigneur Suprême,
C'est en ce jour qu'on se rassemble,
qu'on attend hiver comme été
L'Inévitable Heure où
l'on tremble, où les montagnes sont émiettés,
Où la seule monnaie d'échange
fut acquise par la piété,
Où chaque âme ce Jour de
Jugement verra son instruction complète,
Où le pouvoir assurément
au Dieu Unique alors compète.
Qui adora comme il se doit sera alors
toujours en fête ;
Et les méchants et les mauvais
seront pour leurs parts en Enfer.
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