La mort suffit comme rappel
A celui qui fuit l’équipage.
Mais que fais-tu donc là, sans elle,
Oisif ; eux autres préparent leurs bagages.
Rester là ? Comment être admis ?
Tantôt viendra le moment sinistre
Sur lequel nul doute n’est permis
Un jour effroyable, certains heureux et d’autres tristes
Force est de constater qu’ils vont la rencontrer ;
Font-ils le nécessaire ?
Ils sont plutôt distraits.
Tous se méprennent encore sur ce qu’il faudrait faire
Comme de vulgaires débutants
On ne saurait trop conseiller
Mieux vaut mourir le cœur constant
Mieux vaut en tout instant veiller.
En fait, certitude est richesse :
Reste donc à distance des doutes ;
Assieds-toi donc dans la sagesse,
Prépare ton âme qu’elle redoute,
Puissamment, le grain du tamis.
Ensemble nous irons par la route :
Le retour vers le Seigneur, Dieu, de la ruine vers le
Paradis.
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