Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Bismi Allahi, Al-Rahmâni, Al-Rahiimi,

vendredi 1 février 2019

Le cheminement de l’arbre, l’exemple de l’oiseau


Il a en lui la force et la légèreté :
Son écorce protège des chaleurs de l’été,
Et lorsque vient la neige il n’est guère embêté.

Il vit avec l’Amour et avec exigence
A fournir ses fruits donc avec diligence ;
Aussi s’affirme-t-il avec noble élégance.

Il lance ses racines à travers la prairie,
Et ses rameaux bien haut et ses feuilles en série ;
Ne touchera le ciel que l’être aguerri.

Et voilà un oiseau qui virevolte et se pose,
Jamais avant n’a vu pareille belle chose ;
Comment vas-tu voler si nulle part tu n’oses ?

Le voilà qui s’agite et qui combat le vent ;
Les passants s’interrogent derrière et devant :
Peut-on suivre l’exemple ? Etre aussi vivants ?

Il dort en lui le don et bienfait naturel :
Il se réveille aux sons et aux bruits des ruelles,
Il se révèle au fond des peines dures, cruelles.

La ramure fanée se relève et prie :
Pendant donc tant d’année mon âme a dépéri ;
Désormais je serais, grâce à Dieu, guéri.

Ils disposent leurs nids des brindilles qu’ils cueillent :
Les oiseaux, les félins, les mammifères accueillent ;
L’hospitalité court puis s’ouvre le cercueil.

Chaque saison puis cycle, la scène recommence :
La nature, merveille, livre avec éloquence
Ses secrets, ses trésors, de Dieu les récompenses.

Et chaque temps au fond ne fait que reproduire
Etape par étape ce qui doit se construire ;
Commence, ô jeune pousse, d’abord par t’instruire !

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