Il a en lui
la force et la légèreté :
Son écorce
protège des chaleurs de l’été,
Et lorsque
vient la neige il n’est guère embêté.
Il vit avec l’Amour
et avec exigence
A fournir ses
fruits donc avec diligence ;
Aussi s’affirme-t-il
avec noble élégance.
Il lance ses
racines à travers la prairie,
Et ses rameaux bien haut et ses feuilles en série ;
Et ses rameaux bien haut et ses feuilles en série ;
Ne touchera
le ciel que l’être aguerri.
Et voilà un
oiseau qui virevolte et se pose,
Jamais avant
n’a vu pareille belle chose ;
Comment
vas-tu voler si nulle part tu n’oses ?
Le voilà qui
s’agite et qui combat le vent ;
Les passants
s’interrogent derrière et devant :
Peut-on
suivre l’exemple ? Etre aussi vivants ?
Il dort en lui
le don et bienfait naturel :
Il se
réveille aux sons et aux bruits des ruelles,
Il se révèle
au fond des peines dures, cruelles.
La ramure fanée
se relève et prie :
Pendant donc
tant d’année mon âme a dépéri ;
Désormais je
serais, grâce à Dieu, guéri.
Ils disposent
leurs nids des brindilles qu’ils cueillent :
Les oiseaux,
les félins, les mammifères accueillent ;
L’hospitalité
court puis s’ouvre le cercueil.
Chaque saison
puis cycle, la scène recommence :
La nature,
merveille, livre avec éloquence
Ses secrets,
ses trésors, de Dieu les récompenses.
Et chaque
temps au fond ne fait que reproduire
Etape par
étape ce qui doit se construire ;
Commence, ô
jeune pousse, d’abord par t’instruire !
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