Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Bismi Allahi, Al-Rahmâni, Al-Rahiimi,

jeudi 24 janvier 2013

Sur une colline paisible

Se tenait là un olivier, sur une colline paisible.
Puis les soldats sont arrivés et ils nous ont tous pris pour cible :
Nos tentes furent rasées, détruites ; notre mosquée n'est qu'éboulis.
Nos efforts nous reprîmes ensuite, qu'ils n'aient guère marqué ce pays.

Ils désirent nos terres prélever, en nous asphyxiant, insensibles.
Ne leur permette point de s'élever, leurs actes, vils, répréhensibles.
Leurs âmes peinent à soulever le poids des péchés extensibles
Qu'ils arborent. Nos têtes dressées, qu'éblouisse l'Homme la paix possible.

A faire face l'exil ou la mort, quel fou choisirait partir ?
Qui désire s'affranchir à tort du bonheur de pouvoir souffrir ?
Qu'ils nous saignent et que nous mourions, qu'ils ne faillent point nous embaumer.
Que vienne la victoire, nous aurons le salaire plein qu'Il nous promet.

Se tenait là un olivier, un amandier et un clocher.
Puis les soldats sont arrivés pour nous empêcher d'ébaucher
Notre rêve d'une Palestine qui serait un fructueux gain ;
Dans les deux mondes auraient l'estime, l'honneur, les plus précieux biens.
Puis les soldats sont arrivés. Patients, nous poursuivrons demain.

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