Se tenait là un olivier, sur une
colline paisible.
Puis les soldats sont arrivés et
ils nous ont tous pris pour cible :
Nos tentes furent rasées,
détruites ; notre mosquée n'est qu'éboulis.
Nos efforts nous reprîmes
ensuite, qu'ils n'aient guère marqué ce pays.
Ils désirent nos terres
prélever, en nous asphyxiant, insensibles.
Ne leur permette point de s'élever,
leurs actes, vils, répréhensibles.
Leurs âmes peinent à
soulever le poids des péchés extensibles
Qu'ils arborent. Nos têtes
dressées, qu'éblouisse l'Homme la paix possible.
A faire face l'exil ou la mort, quel
fou choisirait partir ?
Qui désire s'affranchir à
tort du bonheur de pouvoir souffrir ?
Qu'ils nous saignent et que nous
mourions, qu'ils ne faillent point nous embaumer.
Que vienne la victoire, nous aurons le
salaire plein qu'Il nous promet.
Se tenait là un olivier, un
amandier et un clocher.
Puis les soldats sont arrivés
pour nous empêcher d'ébaucher
Notre rêve d'une Palestine qui
serait un fructueux gain ;
Dans les deux mondes auraient l'estime,
l'honneur, les plus précieux biens.
Puis les soldats sont arrivés.
Patients, nous poursuivrons demain.
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