Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Bismi Allahi, Al-Rahmâni, Al-Rahiimi,

vendredi 6 décembre 2019

2019


Dehors la société s’écroule ;
Et sur le sol, le sang coule.
Combien de yeux, mains arrachés ?
Et même, combien de cœurs fâchés ?

Le long des routes ayant quitté
L’injustice et l’iniquité ;
En gare de la misère sociale
N’aboutissent qu’à l’hiver glacial.

Un étudiant s’est immolé
Par le feu. Ils sont désolés.
Qu’éclabousse la précarité !
La bourse ou la réalité ?

Ronds-points, grève… pour se défouler ?
Les despotes sont affolés.
Les pauvres ils ont déjà pillés ;
Voudraient plus : être suppliés !

Le temps s’écoule, l’épargne vide,
Pauvres vieux au regard livide ;
Usagers sués jusqu’à l’os,
Demain morts et mis à la fosse.

Créant la pénurie, le manque ;
Qu’eux : coffres pleins et comptes en banques,
Vivant de festins et d’orgies,
T’empoisonnent ou vont t’égorger.

Vivre ensemble ? La digue a cédé ;
Croire en l’espoir, être obsédé ?!
Tandis qu’à coup de peurs, de haines,
La masse d’ignorants se freine.

Témoin silencieux de l’époque ;
Rimes descriptives que l’autre moque.
Pourrait décrire le succès :
Vivre simplement sans excès.

Témoin de tant de tragédies ;
Tu ennuies, on te congédie.
Méprisés d’eux, sans nul procès ;
Heureux qui gardent à Dieu l’accès.

Vanité éphémère après laquelle tous courent :
Vivre près du roi et sa cour.
Persévérants, croquant l’écorce,
Au cheminement spirituel, nuit et jour, le croyant s’efforce.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire