Si tu crois
qu’être poète, c’est divaguer sur une page ;
Et si tu
crois que le poète, s’allonge à l’ombre des nuages,
Et que son
mouvement immobile s’égare au creux des paysages :
Saches alors
donc que le poète est bien le maître du langage,
Que les
propos n’ont guère de sens sauf s’ils t’invitent au partage,
A l’échange
et au mélange, à la vérité du message,
A défendre
contre l’oppresseur avec noblesse et courage.
Et voilà
donc que le poète s’éloigne loin des bavardages,
Que sa
réflexion est vision et son engagement témoignage,
Que sa
mission est dans l’action et que son œuvre est saine et sage.
Aussi, je t’invite
à la fête pour découvrir son vrai visage.
Quant à son
âme, tu veux l’ouvrir ? Tu ne saurais lui rendre hommage.
Pourtant, tu
t’empresses à l’offrir car tu admires l’emballage ;
Alors que ce
n’est rien du tout, être poète. Du coloriage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire