Voilà donc un fermier avare et
arrogant
Dont l'âne n'est plus utile : il
veut s'en séparer ;
Le pousse dans le puits et va pour
l'enterrer
Armé de sa seule pelle et d'une paire
de gants.
Tandis que le sans-âme croit clore le
débat,
Et enfouir l'être d'une œuvre à
moindre coût ;
Voilà que, ô surprise, l'animal se
secoue,
Qu'il se reprend, s'agite, et gagne le
combat.
Usant de ce par quoi on voulait le
faire taire :
Faisant un marche-pied de la vulgaire
terre ;
Habilement, il ne tarde à sortir
gaiement,
Et la basse-cour entière tire un
enseignement.
Encaisse bien les coups et prends les
pour grandir ;
Ceux qui jurent ta perte ne font là
que mentir.
Endure face aux obstacles présents
pour t'éprouver ;
La victoire est pour ceux qui leur
Maître ont trouvé.
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