Le loup est dans la bergerie, ayant de
tous juré la perte ;
Sauf ceux promis pour les prairies,
pour les belles étendues vertes,
Pour les jardins, garnis, fleuris, qui,
oui, les réjouiront certes.
Ce monde n'est qu'une supercherie ayant
valeur de corps inerte,
Un vulgaire cadavre pourri ne méritant
pas sa conquête.
La créature est là
nourrie sans trop d'effort pour son assiette ;
Mais qui n'œuvre pour l'au-delà
verra son réconfort en miette,
Ne s'en réjouira jamais, n'était
pas pour lui en alerte,
N'y aspirait pas jour et nuit, de
vanité était en quête...
Aussi ce qu'il tire du puits, au moment
où la soif est grande, c'est l'immensité de sa dette.
Sa miséricorde est ailleurs,
dans les bienfaits aux pieux promis.
Il en a gardé le meilleur, les
réjouis seront surpris ;
Le principal distribué ci-bas
contient notre bonheur, est à la mère pour son petit.
Combien d'autant ci-bas se meurent,
n'ont pas le sein pour se blottir ?
Voit-on nos frères qui
s'entretuent ? Voit-on parmi nous le mépris ?
Et combien donc annulent leurs œuvres
? De ce bas-monde se sont épris ?
Combien se sont donc rendus ivres
En se soulant d'un élixir qui
scelle le cœur puis le livre
Du serviteur pris par la tombe ?
Les douceurs et la lumière
compensent alors ce triste monde
Pour les vertueux soulagés
Qui sous le Trône seront à
l'ombre
Du Tout-Miséricordieux. Maudit
qui subit Son rejet !
Malheur à qui malgré cela
est sujet
D'une colère qui gronde !
Attention à nous frères
et sœurs, le loup est dans la bergerie !
Heureux qui a Dieu sur son cœur,
N'a pas du loup la moindre peur
Car il a placé sa confiance en
qui le protège du leurre.
Malheureux celui qui en meurt,
Et est des bons souvenirs : omis.
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