Souhayb a
rapporté que le Prophète (SBDL) a dit :
« Jadis
vivait un roi et un sorcier maudit.
Sentant son
terme proche, recherche un apprenti,
Lequel
fréquente un moine, pieux, ampli de bonté.
Voilà qu’une
bête féroce sur le chemin bondit ;
Aujourd’hui je
saurais qui des deux a menti.
D’une pierre,
au nom de Dieu, il s’en va l’affronter…
Il la tue ;
le passage les gens peuvent emprunter.
Il informe le
moine sans nullement se vanter.
D’abord le
moine tient à le féliciter ;
Lui promet
dures épreuves, « te voilà fort, petit ! »,
Lui demande
instamment de ne pas le citer.
Voilà que le
jeune homme guérit les maladies ;
Poussant les
gens à croire : Dieu octroie la santé.
Il invite à la
foi d’autant qu’on ne peut compter.
Un courtisan du
roi dénonça le petit,
Qui torturé,
aussi, le moine donc vendit ;
Le moine
refusant que sa foi soit ôtée,
On lui coupa la
tête puisqu’il ne consentit.
Le jeune homme
exposé à cette même volonté,
Le roi à ses
sujets le livra en entier.
Le jeune
invoquant Dieu, la troupe anéantie ;
Il retourna au
roi comme Dieu l’a garanti,
Le roi à ses
sujets le livra en entier.
Le jeune
invoquant Dieu, la troupe anéantie ;
Il retourna au
roi comme Dieu l’a garanti,
« Tu ne
pourras me tuer sauf par ce que je dis :
Tu rassembles
ton peuple et tu me crucifies,
Une flèche de
mon carquois au nom de Dieu suffit. »
Appliquant à la
lettre, c’est ce que le roi fit.
Il rassembla
son peuple, pensant tirer profit.
La flèche dans
sa tête alla donc se planter ;
Voilà que les
gens crurent au Seigneur du petit.
Le roi atteint
des choses qu’il voulait éviter :
« Qu’on
creuse des fossés pour les bels invités,
Qu’on y jette
tout ceux qui le souverain défie,
Qu’on les brûle »,
eux fidèles, pour leur foi donc châtiés ;
Ce qu’ils
firent jusqu’à une femme et son petit :
« N’aie
pas peur, mère, patiente, tu as la vérité. » »
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