Prisonniers de leurs mœurs au point de s’étouffer,
Et voici qu’en la corne l’Archange vient souffler ;
Prisonniers de nos œuvres qui viendront témoigner,
Et voici pourtant l’Homme bien loin de les soigner.
Pourtant le Très-Haut de Sa place invite l’être à l’excellence,
Et voici qu’il oublie sitôt après qu’il pense ;
Pourtant le Seigneur pousse avec grande insistance,
Son noble adorateur à pleine persistance,
Le sachant bien créé avec inconsistance.
Ce trait de caractère placé en évidence,
Les péchés sur sa voie viennent donc s’engouffrer ;
Heureux ceux pardonnés tandis qu’ils souffraient.
Tristes sont ceux qui manquent le pardon qu’Il offrait,
Et Sa Miséricorde, et une place au frais
Dans des jardins de clémence.
Malheureux qui s’avancent vers ce lieu qui effraie.
Choix qui m’étonne, encore, encore, tant entre eux il y distance.
Ton destin te rattrape, un matin, par inadvertance.
Croyant le soir, mort au matin ; croyant le matin, mort au soir.
Il y a pourtant encore espoir
D’une vie éternelle et belle,
Même pour les cœurs que l’on méprise car ils n’ont guère encore pu croire
Et paraissent bons pour la poubelle.
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