L’huître s'accroche au rocher quand
la mer se retire.
Que la marée soit basse, elle cherche
son salaire ;
Elle s'accroche sans fin quand s'en
vont les navires,
Qu'elle ne voit pas changer les
courants de la mer.
Elle s'accroche sans fin, du reste elle
n'a que faire,
Quand bien même il n'y aurait de
meilleur ou de pire.
Comment transformer l'âme, lui parler
ou se taire,
A gratter ses faiblesses, ses qualités
élire,
Et la faire percevoir les nobles
caractères ?
Que les autres la veuillent, que les
autres l'admirent ;
Se croyant dans le bain, elle n'est que
sur la Terre,
A côté de son but qu'elle ne peut
accomplir.
Comment lui raconter ce qu'on ne sait
décrire,
Les plaisirs du jardin ou les fours de
l'enfer ?
Les cailloux les plus sales : vois
donc ce qu'ils attirent ;
Et n'est pas amarré celui qui, là,
espère.
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