Le capitaine sur le pont s'efforce de
tenir la barre ;
Du collier de ports successifs se lient
des âmes ou se séparent...
Fixées aux nœuds de souvenirs, puis
l'heure de larguer les amarres ;
Les aventures du front de mer se
navigueront sans faire-part.
L'amiral craignant les écueils, buste
droit, l’œil sur le phare.
Frappe les vagues en plein visage et le
vent salé pour renfort,
Ceux qui n'ont pas trouvé rafiot
s'emplissent, sûr, d'un morose confort ;
Vaste océan ou maigre terre, on en
tire selon son effort.
Vois-tu les cargaisons complètes
répandant générosités ?
Prison de supplices pour les uns, aux
autres épargne et liberté
Vers l'autre monde en chemin, voici une
pure vérité ;
Gisant sur le quai, quasi-mort, il
n'est encore pas trop tard.
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