Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Bismi Allahi, Al-Rahmâni, Al-Rahiimi,

vendredi 25 novembre 2016

Les bienfaits du Coran (105) – L'éléphant

Il était jadis un tyran qui la Kaaba voulut détruire,
Jaloux du monument arabe, las que son peuple y pélerine.
Pour les détourner de leur culte, un lieu sans âme il fit construire ;
Son dessein ne ravit nul cœur et n'allégea pas les poitrines.

Dans sa colère, il réunit des pachydermes et fantassins ;
Sur son passage, les opposants, il s'en fit le brut assassin.
Il avançait la rage au ventre voulant donc nuire en tout détail,
Puis lorsqu'il eut atteint La Mecque, il y captura du bétail.

Il envoya chercher un homme, le haut notable du secteur :
Voilà le maître de chameaux, la Demeure a son protecteur.
De retour aux Quraysh leur dit de s'abriter aux alentours,
Après avoir imploré Dieu pour Son aide et pour Son secours.

Le despote ne renonça pas à poursuivre ses vanités,
Mais l'éléphant n'obéit pas contre la seule divinité ;
Crois-tu pourtant qu'il réfléchit à ce signe de vérité ?
Qu'il renonça à cette guerre dans le pays d'aménité ?

Alors le Seigneur envoya des petits oiseaux par nuées
Lançant des cailloux aux soldats qui ne purent pas continuer :
Il a anéanti l'armée qui ne put de Lui se cacher,
Il a réduit, là, les méchants, semblables à de la paille mâchée.

L'animal fort battu par un frêle et agile,
Et les sincères pour Dieu vainquant les gens hostiles ;
Du sacré qui importe Il est le protecteur, aussi garantit-Il la paix dans cette ville.

Voilà, médite bien de ces leçons fertiles.

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