Dans tout ce que tu fais, quelle est
l'utilité ?
Vises-tu la dévotion par les
futilités ?
Pour tes actions ci-bas quelle
fertilité ?
Or celui qui répand son savoir et ses
biens, n'est pas égal à l'homme empli d'avidité
Qui se laisse gagner par faible appât
de gain, et se laisse corrompre jusqu'à la mort du cœur, le plein
aveuglement, l'entière surdité.
Même l'action la plus simple avec
sincérité
Peut t'ouvrir grandes les portes de
l'éternité
Où tu vivras en paix dans la félicité.
Dans tes œuvres ci-bas qu'y a-t-il
d'utile
Pour autrui, pour toi-même ? Et
qu'y a-t-il de vil ?
Ne vois-tu pas le temps, que tu perds,
qui défile ?
Et au bout le tombeau, le Jugement se
profile.
Juge-toi, il est l'heure, avant que l'on
ne te juge
Car tu ne connais pas la Balance et la
jauge.
Es-tu voué à Dieu ou alors aux
diables ? A l'adoration pure ou alors aux jeux ?
Qui s'accroche au Seigneur trouvera Son
refuge.
Nul n'entre aux jardins que grâce à
Sa Clémence, non pas qu'il l'aurait mérité ;
Pourtant l'effort produit décrète ce
dont tu vas hériter.
Or, il n'y a qu'un passage pour y être
invité,
Vas-tu laisser filer ton opportunité ?
Vas-tu choisir ta perte ? la
laisser s'effriter ?
Le jour où tout sera poussière, qui
donc pourra là t'abriter ?
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