L'être humain

Ne vois-tu pas comment tu es venu au monde,
L'être humain est pourtant capable d'actes infâmes et immondes
Envers ces parents et le Seigneur des mondes
Qui l'a créé à partir d'une larme féconde.

Il t'a créé à part, plus noble créature.
L'Homme est pourtant ingrat et apte aux pires ratures,
Et pour les pires desseins, il met sa signature ;
Alors que Son Doux Maître l'a convié au plus pur.

Ne vois-tu pas, ô Homme, l'alternance des jours :
Certains où tu vas calme et d'autres où tu cours
En allant à ta perte dans le plus grand des fours...
Mais bien heureux celui qui entre au frais séjour.

Ils y auront accès, les pieux et les fidèles,
Dotés de persistance car l'âme humaine est frêle ;
Et la miséricorde du Très-Haut est requise
Pour qui voudra franchir la porte de l'aire promise.

Ne vois-tu pas comment l'écriture est juste
Et comment le décret du destin donc s'ajuste,
Comme aux tentations vaines le victorieux résiste
Et dans les actions bonnes il s'efforce et insiste.

Ne vois-tu pas Seigneur tes fidèles ci-et-là ;
Pourtant sont maltraités par d'orgueilleux prélats.
Fais-nous confirmateur de Ton Noble Message
Et offre-nous de voir Ton merveilleux visage.

Que le salut soit sur le Messager de Dieu (SBDL)
Qui nous a enseigné le Livre et les faits pieux !
Offre-nous près de Toi un avenir radieux,
Tu es le Doux Clément, le Miséricordieux !