Au nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
Bismi Allahi, Al-Rahmâni, Al-Rahiimi,

vendredi 10 avril 2015

Le désert

Vois-tu l'immensité de ses beaux paysage,
Les dromadaires glissant et faisant des virages,
Escaladant du sable, atteignant des mirages.
Que ce monde périsse ! Qu'il passe comme les nuages !
Qui en désire tout pour combler ses passions n'obtient pas plus que d'un livre dont on n'ouvre les pages.
Celui qui le renie, le rejette, et avance est certes lui le sage.
Qui construit tout sur lui s'égare dans sa rage ;
Qui a connu la foi, désormais la propage,
Le jour du Jugement craint-il quelques dommages ?
Dans le désert brûlant, le silence en hommage
Permet au prisonnier de sortir de sa cage,
A l'oiseau de voler, d'accéder aux étages.
Les caravanes circulent dans le bruit, dans l'esclandre.
Du désert brûlant, elles tracent les méandres.
Elles achètent ce monde obsolète en faillite quand l'autre est bien prospère et entièrement à vendre.
Cela est bien étrange.


Abdallah Katibullah
http://poemeduvendredi.blogspot.com/

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