La vie ne dure qu'un court instant :
Le temps file et la mort nous guette ;
On peut partir à chaque moment,
Perdre son cœur, perdre sa tête.
La vie n'est guère qu'une
seconde :
On envie et on s'illusionne,
On dévie ou on solutionne ;
Les pieux leur Seigneur mentionnent.
La vie n'est guère qu'une
seconde,
Nous ne sommes guère que des
humains ;
Nos actions ne sont guère
fécondes,
Sauf qui a cru et fait le bien.
A celui-là rétributions
en profusion dans les jardins.
La vie passe, disparaît ce
monde...
Qui ne vaut rien. Qui ne vaut rien !
La vie vaut tout et y abonde
La misère la plus immonde,
La toute-clémence du divin.
Nous sommes dans l'ère de la
patience
Qui glisse vite comme du sable.
Qui a œuvré par la science
A profité, a construit stable.
Qui a épargné pour demain
Y trouvera son impérissable.
La vie ne dure qu'un instant,
Nos délais sont insaisissables.
Notre Seigneur heureusement
Notre Seigneur heureusement
Nous a offert l'indispensable :
Une religion merveilleuse,
Sentier de la préservation ;
En cherchant Sa miséricorde,
Fuyant comme le feu nos passions.
Nos vies peuvent brûler d'un seul
trait
Et avec elles nos actions.
La vie ne dure qu'une succincte guerre,
Les grands perdant auront l'Enfer...
Voilà leur seule attribution !
Ils souffriront éternellement
sans connaître diminution !
Voilà les perdants en retrait !
Quand les victorieux, de faction,
Sont ceux faisant face aux épreuves.
En récompense pour leur
souffrance
Auprès du Prophète, ils
s'abreuvent.
Voilà l'ultime délivrance
!
Ils ont atteint leurs espérance
!
Des jardins où coulent des
fleuves !
Voilà où mène
l'endurance !
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