Le temps accordé à
une œuvre au cœur en accroit la valeur.
D'amour du Seigneur ils
s'abreuvent, de Sa lumière par Sa grandeur.
Dans l'aisance comme dans
l'épreuve, ils viennent, ensemble, accrochés ;
Tel un seul corps se
meuvent, se tiennent les cœurs rapprochés.
Ce n'est pas la couleur de
peau, le compte en banque ou la tribu,
Ni la place dans la
société qui définit notre vertu ;
Ce n'est que pour notre
piété que nous pourrions être élus
Pour intégrer les
jardins beaux où la perfection détenue
L'est par le Très-Grand,
le Très-Haut, Celui qui donne sans retenue.
C'est là que le
meilleur créé attend celui qui l'a aimé,
Où la créature,
mâle, femelle, récolte selon qu'il a semé ;
Et ce n'est qu'auprès
son ami que le cœur se sent apaisé.
L'injuste rebelle et banni
meurt d'autant qu'il s'est épuisé.
Ce n'est pas dans la
solitude qu'on s'empreint de sérénité ;
Mais ordonne la pure
attitude, condamne avec sévérité
Le vil, prie, se livre à
l'étude, qui aspire à l'éternité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire